100 % des éleveurs Mon BB Lait® sont engagés dans une démarche « bas carbone »
L’agriculture est engagée aujourd’hui pour lutter contre le changement climatique, comme beaucoup de secteurs. L’agriculture et plus particulièrement l’élevage sont des activités émettrices de gaz à effet de serre. Des solutions existent. Les éleveurs de l’APBO ont d’ailleurs initié depuis de nombreuses années plusieurs actions : préserver la biodiversité, améliorer l’alimentation, gérer les effluents… Concrètement, de quoi s’agit-il ?
Depuis 2018, nos 1400 éleveurs laitiers s’investissent pour réduire collectivement les émissions de gaz à effet de serre sur leurs 700 fermes. Engagés dans une démarche exigeante « bas carbone », ils ont mis en place des actions concrètes au sein de leurs exploitations. Aujourd’hui, ces pratiques tournées vers le respect de l’environnement font parties intégrantes de leur cahier des charges.
Nos éleveurs mettent en place de nombreuses actions au quotidien comme :
- La préservation des prairies qui augmente le stockage du carbone. En effet, les plantes captent naturellement le CO2 contenu dans l’air : une partie du carbone retourne ainsi dans le sol. Les vaches produisant le lait Mon BB Lait ont accès aux pâturages au moins 150 jours par an. Pour maintenir la qualité de nos prairies, nous pouvons mettre en place des rotations de culture, entretenir avec des fauches, planter des arbres et des haies…
- L’alimentation des vaches est produite à près de 90 % sur la ferme, dans les champs et les prairies, limitant les achats extérieurs. Nos éleveurs ont très tôt converti 100 % de leurs fermes au non-OGM accélérant la relocalisation de la production de nourriture animale sur et à proximité des exploitations.
- Les déjections des vaches laitières sous forme d’effluents (fumier, lisier), sont utilisées pour fertiliser les champs. Cela réduit l’utilisation d’engrais et améliore le fonctionnement des sols.
Pour les éleveurs de l’APBO, la démarche « bas carbone » a débuté par un diagnostic réalisé par un conseiller en élevage. A la suite de cet état des lieux, l’éleveur suit une formation et un accompagnement. Quelques années après, un nouveau diagnostic est effectué pour évaluer l’impact des actions mises en place.
« 100 % des éleveurs Mon BB Lait agissent pour réduire l’empreinte carbone de leur exploitation. »
Gaz à effet de serre et élevage font-ils bon ménage ?
Pourquoi mesure-t-on le carbone pour évaluer l’impact sur l’environnement ?
L’empreinte carbone est utilisée pour mesurer les émissions de dioxyde de carbone CO2, et plus globalement des gaz à effet de serre, émis par une activité, une personne ou un pays. Toute activité impliquant une consommation émet une quantité plus ou moins importante de carbone. La mesure de l’empreinte carbone permet de comparer différentes activités et d’en évaluer leur impact sur l’environnement.
Derrière le terme « carbone » se trouve l’ensemble des gaz à effet de serre : le méthane, le protoxyde d’azote ou encore le dioxyde de carbone. L’impact sur le réchauffement climatique de chacun de ces gaz est différent. Par exemple, le méthane a un pouvoir réchauffant 80 fois supérieur au dioxyde de carbone.
L’agriculture, un secteur qui émet des gaz à effet de serre ?
En France, l’agriculture est le deuxième poste d’émissions de gaz à effet de serre[1]. L’élevage émet principalement du méthane issu de la fermentation entérique et des déjections animales. Cependant des solutions sont possibles.
La photosynthèse permet de réduire l’impact de l’agriculture. En effet, les végétaux captent le CO2 et permettent de le stocker sous forme de matière organique dans les sols. Il existe donc de nombreux leviers pour améliorer l’empreinte carbone des exploitations :
- En réduisant ses émissions : réduire la consommation de carburant, optimiser la fertilisation des cultures, choix de l’alimentation du troupeau…
- En augmentant son stock de carbone : préserver les prairies, planter des haies, développer la rotation des cultures…
Prenons l’exemple de Christian, éleveur de l’APBO à Bais.
« Je voulais connaître le bilan carbone d’un litre de lait. »
Avant de réaliser son premier diagnostic en 2007, Christian avait déjà planté 750 mètres de haies bocagères pour préserver la biodiversité. L’éleveur a investi dans un pré-refroidisseur lui permettant de réduire le temps de refroidissement du lait lors de la traite et donc réduire la facture d’électricité. Il sème également des protéagineux (soja, luzerne…) et du colza pour produire l’alimentation de ses vaches sur la ferme.
En 2014, Christian souhaite connaître l’impact de ses actions et réalise un nouveau diagnostic. S’ensuivent des investissements dans des panneaux photovoltaïques et la division des prairies en paddock pour allonger le temps de mise à l’herbe des vaches.
À la suite de l’installation de son épouse sur l’exploitation, un nouveau diagnostic est établi en 2019. Le couple décide alors d’installer de nouveaux panneaux photovoltaïques et de mettre en place le pâturage tournant dynamique. Cette technique permet d’optimiser les prairies en maximisant la pousse de l’herbe et ainsi allonge le temps de pâture des animaux. Double bénéfice !
« J’ai gagné 2 mois par an de pâturage : les vaches sont dehors du 15 mars au 1er novembre. »
L’agriculture possède un atout indéniable : la capacité de compenser une partie de ses émissions en stockant du carbone. A travers leur engagement, les éleveurs de l’APBO agissent au quotidien pour réduire leur impact écologique. Le lait Mon BB lait® issu de ces exploitations sert à fabriquer les Babybel®, Kiri®, Boursin® et Cousteron®. Par leur achat, les consommateurs de ces fromages soutiennent une agriculture plus durable.
Qu’en est-il de la compensation carbone ? Au-delà de la démarche « bas carbone », les éleveurs laitiers peuvent être rémunérés pour leurs efforts en faveur de l’environnement en vendant leur crédit carbone à de grandes entreprises et des collectivités. Aussi appelé Label bas-carbone, ce système devrait permettre à 69 de nos éleveurs de réduire en moyenne leurs émissions de gaz à effet de serre de 400t eqCO2 sur 5 ans. L’histoire continue puisque 36 autres éleveurs rejoignent ce dispositif. Aide à la représentation : 1 tonne de CO2 = 43 jeans en coton = un trajet de 5 181 km en voiture |
[1] Source : Notre-environnement.gouv