Assurer un élevage respectueux du bien-être animal, c’est une des raisons de l’engagement des éleveurs Mon BB Lait ®. Chaque jour, les producteurs assurent le respect des libertés fondamentales de leurs vaches pour le bien-être de leur troupeau. Dans cet objectif, l’APBO valorise le savoir-faire de ses adhérents. A l’échelle nationale, certains éleveurs de l’APBO sont également précurseurs en testant l’outil de diagnostic Boviwell pour l’évaluation de la Charte des Bonnes Pratiques d’Elevage.

 

Au cœur de leurs préoccupations, les éleveurs Mon BB Lait ® veillent à la santé de leurs vaches laitières. Au quotidien, ils distribuent les rations de nourriture, s’assurent de la disponibilité en continu d’eau pour l’ensemble du troupeau, entretiennent et veillent aux conditions d’hygiène des animaux. Mais pas seulement ! C’est aussi veiller à leur bon développement et les soigner. Pour cela, les producteurs de lait se forment régulièrement sur le bien-être animal pour améliorer leurs pratiques. 

 

100 % des éleveurs de l’APBO ont suivi une formation sur le respect du bien-être animal

Le respect du bien-être animal est l’un des fondamentaux de la démarche Mon BB Lait ®. Pour cela, l’ensemble des adhérents doivent justifier d’une formation en lien avec le Bien Être Animal, réalisée par un organisme de formation agréé et datant de moins de 3 ans. Les éleveurs ont pour obligation de renouveler cette formation pour détenir en permanence une attestation valide.

Au niveau national, il existe une Charte de Bonnes Pratiques d’Elevage. Cette démarche implique, pour les éleveurs qui la signent, le respect de critères précis qui lui permettent bien souvent d’anticiper la réglementation. Dans le cadre de cette Charte, le diagnostic, appelé BoviWell, vient depuis quelques mois compléter l’évaluation. Cet audit consiste à l’observation et l’évaluation sur le terrain du comportement des animaux dans leur environnement de vie. En 2021, l’APBO a accepté d’être facilitatrice dans le déploiement de cet outil, d’étudier sa mise en œuvre sur le terrain, afin de permettre à tous les adhérents de se préparer à cette nouvelle Charte

Observer son troupeau et se former régulièrement : les clés pour assurer le bien-être animal

Les éleveurs de l’APBO connaissent bien chacune de leurs vaches. Le moindre comportement anormal constaté, ils réagissent pour apporter à l’animal tous les soins nécessaires.  Un adhérent sur deux se forme très régulièrement à ces sujets : entretien des sabots, médecine alternative, relation animal-éleveur pour apaiser les émotions du troupeau… De ce fait, les animaux sont rapidement soignés en cas de douleurs, de blessures ou de maladies. Nos éleveurs sont également accompagnés par des vétérinaires experts dans les soins aux vaches laitières.

« Côté bien-être animal, je passe beaucoup de temps à me former. J’ai pu me former à l’homéopathie et aux huiles essentielles que nous appliquons, aujourd’hui, sur la ferme pour soigner les vaches. Mais aussi, à la géobiologie et au magnétisme pour mieux connaître la sensibilité de mes animaux. »

Magali, Une journée dans mon élevage
Des vaches laitières dans les pâturages
Les vaches qui produisent le lait Mon BB Lait ont accès aux pâturages au minimum 150 jours par an.

Répondre aux besoins physiologiques et de confort des animaux

Les vaches ont à leur disposition de l’eau fraîche et propre ainsi qu’une alimentation saine et adaptée à leurs besoins physiologiques. Comme imposé par le cahier des charges Mon BB Lait ®, les vaches ont accès aux pâturages au minimum 150 jours par an. Ces pâtures permettent aux vaches de brouter librement de l’herbe mais aussi d’avoir l’espace nécessaire pour avoir une liberté de mouvement et d’expression.

L’installation d’une brosse à vache améliore le bien-être des animaux.

Une vigilance est également apportée aux bâtiments qui accueillent les vaches. Les bâtiments ou abris permettent d’améliorer le confort des animaux et d’éviter le stress thermique. Le stress thermique désigne l’incapacité du bovin à maintenir une température normale lorsque la température et l’humidité sont élevées. C’est pourquoi, les éleveurs sont attentifs à la propreté, à l’aération et à la température des bâtiments qui abritent leurs vaches. Pour améliorer leur bien-être, des équipements peuvent y être installés : filets brise-vent, brumisateurs ou ventilateurs pour l’es périodes de chaleur les périodes de chaleur, brosses…

Définition du bien-être d’un animal selon l’Anses[1] 
Il s’agit de l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal.
 
Aussi, la notion de bien-être animal se traduit par le respect des cinq libertés suivantes :
·       L’absence de faim, de soif et de malnutrition : l’animal doit avoir accès à l’eau et à une nourriture en quantité appropriée et correspondant aux besoins de son espèce ;
·       L’absence de peur et de détresse : les conditions d’élevage ne doivent pas lui induire de souffrances psychiques ;
·       L’absence de stress physique et/ou thermique : l’animal doit disposer d’un certain confort physique ;
·       L’absence de douleur, de lésions et de maladie : l’animal ne doit pas subir de mauvais traitements pouvant lui faire mal ou le blesser et il doit être soigné en cas de maladie ;
·       La liberté d’expression d’un comportement normal de son espèce : son environnement doit être adapté à son espèce (il doit être en groupe si c’est une espèce sociale par exemple).
 
Ces cinq fondamentaux respectés, l’animal est dans un environnement assurant ses besoins et sa bientraitance.

[1] Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail